Point détresse: Stop au Twerk




Voilà maintenant 20 jours que nous sommes en 2014,  et vos cerveaux ont donc normalement intégré l’information selon laquelle une nouvelle année a commencé. Vous avez sûrement lu de nombreux tweets ou autres statuts facebook, annonçant divers changements chez untel sur à peu près tout et n’importe quoi : sport, gestion budgétaire, vie sentimentale, assiduité au travail, style vestimentaire, régime, sérieux scolaire, réussite diverse et variée bref : un grand remue ménage.
Chaque année c’est donc le même cirque, la déclaration de multiples résolutions que l’on tiendra ou non –surtout non, ne mentez pas- et puis ce vent de nouveauté qui souffle doucement sur nos cercles de pairs, l’opportunité de dépoussiérer un peu nos êtres et de goûter à de nouvelles saveurs. 

Toujours dans cet esprit de recherche de nouveauté,  je pense qu’il est temps maintenant d’arrêter les frais et de sonner le glas du Twerk. Cette danse venue du pays de l’oncle Sam  principalement pratiquée par des « big booty hoes » a prit tellement d’ampleur, que même des filles qui n’ont absolument rien à shaker (à part peut-être les os de leurs fessiers, inexistants) ont décidé de s’y mettre, histoire d’hypnotiser la gent masculine de mouvements du fessier rapides et suggestifs. 
Bref, une danse pas très distinguée à  l’insolente vulgarité, mais dont la maitrise force le respect parce qu’il faut l’avouer, lorsque le twerk est réussi, c’est très impressionnant.

Mais voilà, comme les aliments, ce mouvement ratchet a une date de péremption. Alors je vous en conjure : arrêtez avec le matraquage. Parce que oui, nous sentons l’overdose poindre. Twerk par ci, Twerk par là, nous en avons suffisamment soupé. Nous avons vu suffisamment de choses embarrassantes comme Miley Cyrus, le clip Pour it Up de Rihanna au niveau de ratchetness indéfinissable, ou encore, cette jeune fille qui twerk avant de tomber, et s’enflammer.



Parce que la différence entre bootyshake et twerk commence à être  trop floue dans les esprits de certains. Et parce que c’est tellement socialement inacceptable de bouger ostensiblement et agressivement son popotin comme ça, qu’on devrait garder le Twerk pour de grands moments comme… jamais en fait.


Et puis, si vous voulez quand même forcer les choses, pensez à vos parents, les espoirs qu’ils ont fondé en vous, et comme la désillusion que vous leur infligerez les gifleront avec majesté en découvrant que leurs filles se comportent comme des filles de peu de vertu. Parce que personnellement, si ma fille faisait des vine de Twerk, je lui balancerait un kamehameha magistral en pleine face, suivi d’une balayette rotative digne de Jet Li, après l’avoir déshéritée. Mais ça, ça n’engage que moi.


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